9.11.07

Hé! Hé! Hé! !!!

Nous sommes de retour, après oui, nous savons, une trop longue absence...surtout que nous sommes tombes en panne la semaine derniere le jour ou nous voulions mettre a jour le blog !!! A en juger par le nombre de lettres que vous nous avez envoyé, c'est dire si notre compagnie vous manque, votre hâte de nous revoir est grande et nous touche au plus profond de nous-même MERCI !!!!!!! Toutefois je fais une parenthèse pour nos Mamans et aux grands-parents de Mathieu qui on prient la peine de nous envoyer du courrier régulièrement afin de nous donner de nombreuses nouvelles, ce qui nous a ravi à chaque fois que nous avons ouvert une de leurs lettres accompagnées de nombreuses photos. Pleins de merci c'était vraiment cool de votre part !!!!!!!!!

Vous êtes certainement tous au courant que nous sommes en Tasmanie depuis près de 2 mois maintenant, et que nous avons chaussé nos bottes de fermiers, grosses chaussettes et vêtements de pluie, pour cette fois-ci apprendre la traite des vaches. J'entend d'ici les mauvaises langues: " C'était bien la peine d'aller si loin pour apprendre à faire ça, il y a que ça en Normandie des vaches !!! ". Et bien justement, maintenant vous pourrez jouir de notre savoir, et vous les regarderez peut être d'un autre oeil la prochaine fois. Savez-vous par exemple, combien de litres certaines peuvent-elles donner lors d'une traite ???? Personne? Pas d'idée? J'entend quelqu'un au fond de la salle, combien suggérez-vous Monsieur ? 10 litres ? Peut être 15 ? Hahahah foutaises !!!!! Certaines vont jusqu'à produire 38L en moins de 15min !!!!!! Ca vous en bouche un coin n'est ce pas.... Bon pas de précipitations, un petit retour rapide sur nos premiers pas en Tasmanie avant de vous dévoiler toute la vie d'un couple de fermiers.C'est donc sur un coup de tête que nous avons embarqué sur le ferry, cap sur la Tasmanie, laissant sur le quai quelques potes et devant ce départ anticipé, ils auront certainement bu un verre à notre santé, et puis nous aurons bien l'occasion de les revoir un de ces jours... BIZ à vous. Nous sommes donc arrivés au petit matin, le soleil est au rendez-vous mais il fait plutôt frisquette sur cette petite île qui ne doit pas être bien plus grande que la Belgique. Nous prenons la route tout de suite après avoir récupéré une quantité industrielle de prospectus sur les nombreuses ballades dans la région, direction la capitale: Hobart. Nous espérons y trouver du boulot rapidement, mais préférons tout de même le chemin des écoliers, et nous attaquerons donc par l'Ouest. La Tasmanie ne ressemble en rien aux paysages que nous commencions à connaître de l'Australie. C'est plutôt très vallonné, des forêts un peu partout, les pâturages sont verdoyants et de nombreuses rivières les sillonnent. C'est une campagne qui n'est pas sans nous rappeler notre Normandie natale. La nuit commence à tomber, la fatigue ce fait sentir alors, pour notre première nuit sur l'île nous trouvons une vieille auberge déserte à cette époque, qui accepte de nous louer une chambre simple pour nous deux. Nous sommes ravis ! Quelques courses pour le dîner, et ce soir au dort au chaud... Le lendemain, il fait toujours aussi froid et la pluie est venue mettre son grain de sel. Peu importe, Hobart est bientôt en vue, ce qui n'est pas sans soulager notre chère auto qui semble souffrir des nombreux virages. Je crois que la petite nous fait quelque chose qui pourrait s'apparenter à de l'arthrose des freins!!! Docteur M. Lamulle est encore septique sur son diagnostic... Affaire à suivre.
Hobart! Peut être les amateurs de voile connaisse cette fameuse régate qui rallie Sydney à la capitale tasmanienne et qui est surtout réputée pour être l'une des plus dangereuses du monde du fait qu'elle traverse les 40èmes rugissants. Elle doit surtout sa réputation aux nombreux marins qui ont péri lors de cette compétition. Hormis ça, c'est une ville tout à fait charmante, avec ses quais qui regorgent de pubs, de boutiques artisanales, de ruelles, et en prime un passé historique lourd,chargé d'anecdotes sur les forçats qui ont en partie contribué à bâtir et forger une âme à cette région reculée du monde. Nous commençons les recherches de boulot, premier aperçu pas très encourageant. Peut-être que nous sommes arrivés trop tôt? Pas de touristes à cette époque, ce qui signifie que les restaurateurs ont leurs staff au complet, et puis la restauration ça nous branche pas trop, ça veut dire trouver un logement qui va nous coûter les yeux de la tête, et on est venu faire des économies... Bon, bon pas de panique. La nuit porte conseil, trouvons un camping et on verra demain. La pluie est toujours aussi battante lorsque nous arrivons au camping, et le coin cuisine est seulement protégée par un toit sommaire pas vraiment une pièce au chaud comme on pouvait l'espérer. Un jeune australien vient se joindre à nous à la fin du repas, et nous explique qu'à 40kms de là, il y a un tas de vergers et que certains propriétaires cherchent du monde pour effectuer la coupe des arbres. Nos espoirs reprennent, et sur ses conseils nous partons le lendemain pour le sud d'Hobart. Nous avons retrouvé le soleil et le froid toujours présent, nous rappelant ainsi que l'hiver n'est toujours pas fini ici. Sur place nous trouvons effectivement quelques vergers, mais tous semblent nous prendre pour "des backpackers-parisiens" en nous expliquant que ce n'est pas le moment de la récolte et qu'il faut repasser dans 3/4 mois pour le fruit-picking de la saison estivale. N'importe quoi ! Quand ils ont décidé de rien comprendre, ils sont un brin énervants... Retour aux questions multiples! Qu'est ce qu'on va faire? Et si on trouve pas de boulot? Alors que nos économies semblent fondre comme neige au soleil, nos espoirs d'embauches rétrécissent à vu d'oeil ! Doit-on repartir sur le continent? Rentrer en France plus tôt (Ho, ben ça non alors!!!)? Se résoudre à faire la cuisine sur une grande ville? Trouver un boulot chacun de notre côte? Bref, les questions fusent et les réponses se font attendre... Une fois de plus, il vaut mieux réfléchir à tête reposée pour ne pas se précipiter sur une solution qui nous plaise qu'à moitié. De retour sur notre squat des derniers jours, une aire de repos prés d'un lac, où nous avons notre traditionnel BBQ qui nous attend pour le petit déj. Et ce soir pour nous réconforter un peu de nos échecs de la journée: c'est poisson avec fondu de poireaux et un peu de riz, Heummmm, un délice !!! La nuit sera courte, debout 8h, opérationnels à 9 et puis il paraît que l'avenir appartient à ceux qui se lève tôt, alors bon...... Derniers tours dans les vergers avoisinant, et puis direction la bibliothèque municipale de Huonville, pour avoir accès à internet, surtout à l'espèce de site qui fait office d'ANPE Australienne afin d'y dénicher quelques pistes. Trois offres retiennent notre attention, dont une toute particulièrement. Elle propose un logement pour ses employés, les Working Holidays Visa et les coulpes sont les bienvenus. On pouvait pas vraiment espérer mieux!!! Mais c'est quoi au fait le job ??? Traire les vaches !!! On a trouvé ça plutôt amusant, comme vous pouvez vous l'imaginez. Premier contact téléphonique, plutôt encouragent. Ils souhaitent nous rencontrer, ils sont dans le Nord-Est prés de Lanceston. Le petit village le plus proche de chez eux s'appelle WINNALEAH (J'aime bien, je trouve que ça sonne plutôt pas mal c'est de bon présage pour l'avenir). Le rendez-vous est fixé, nous devons les retrouver chez eux dans deux jours et juger par nous même si ça nous plaît ou non. (Je sais que ça me plaît déjà, mais chutttt)Un bref coup d'oeil aux cartes, prospectus et guides pour définir notre itinéraire. Et oui mon cher et tendre ne se lasse pas de la lecture de plan accompagnés de ces légendes qui m'apparaissent souvent abstraites..." La cartographie? Une vrai passion!!!!!". Je me moque un peu, en réalité c'est un vrai pilote, on est toujours arrivé là où on voulait, même où on voulait pas d'ailleurs !!!! Pour rejoindre le Nord-Est de l'île nous choisissons donc de longer le littoral et de prendre notre temps pour découvrir les nombreux paysages qui nous entourent. Les routes sont toujours aussi sinueuses, les forêts aussi grandioses et nous faisons une première halte dans la petite ville de Swansea afin d'y trouver refuge pour la nuit. Nous allons d'ailleurs y dégoter un charmant camping totalement vide, en bord de mer.




Nous reprenons la route après un copieux petit déjeuner, et devrions être à la ferme des Wagners pour la fin de l'après-midi. A notre arrivée, nous ne pouvons que constater que l'isolement de la ferme est une aubaine pour tous ceux qui souhaite se couper du monde et fuir ainsi toutes tentations émanant de l'activée urbaine: à savoir pas de boutiques, de bars, de restos, de Hungry Jack à des kilomètres à la ronde!!! On peut pas faire mieux pour économiser quelques dollars... Mais, la nature semble bien belle dans cette contrée et meublera sans soucis nos journées de repos. Nous y voilà ! Je ne vous cache pas qu'un certain stress se fait ressentir dans la voiture, et oui on ne s'improvise pas fermiers tasmaniens comme ça! Mais comme pour me détendre quelque peu je constate en franchissant le portail que la ferme porte le nom de "Shalimar", et tout à coup le souvenir d'une amie chère qui affectionne tout particulièrement ce parfum de Gerlain (elle se reconnaîtra sûrement), me traverse l'esprit et m'amuse tout autant lorsque je constate l'odeur si particulière qui habite les lieux... De plus, cette anecdote connote certainement un certain degré d'humour chez nos hôtes, et c'est pas plus mal !!!! -


Ma douce étant partie s'occuper des vaches, me voici prêt à vous raconter la suite.Première rencontre avec Patti et son mari Wayne, notre conversation au téléphone avec Patti avait été décontracté, leurs faciès et nos premiers échanges ne font que nous persuader dans ce sens. Un petit café, avec du lait de ferme pour l'accueil et vite nous attaquons le vif du sujet : quel est le boulot, comment s'organiser... Je vous passe pas mal de détails bien entendu mais nous sommes confiants. Ils nous proposent de faire un petit tour de la propriété et nous indiquent que l'on ne commencerait pas avant une semaine. Après tout ça nous repartons, se laissant quelques jours à chacun pour réfléchir (d'avantage pour nous), cela nous paraît pas mal, nous faisons route vers Launceston un peu plus à l'ouest.Bien contents d'avoir sûrement trouvé un job, nous profitons des sinuosités de la route, lunettes de soleil vissées sur le nez et sourire aux lèvres. Il fait beau, la musique de notre compile se calque parfaitement avec le moment, mais...que va-t-on faire ces prochains jours ? Découvrons Launceston pour commencer. Deuxième ville de Tasmanie, on s'aperçoit vite que ce n'est pas bien grand, toujours les mêmes grands commerces, nous boutiques fétiches, on flâne... C'est ici que la bière Boags est brassée, la Cascade, autre bière tasmanienne vient quant à elle d'Hobart. Eh bien vous me croirez si vous le voulez mais on ne boit pas de Cascade dans le nord et inversement !!! On est bien mieux en Tasmanie que dans le Victoria... "et on préfère toujours SON voisin au voisin d'son voisin" (papa, ça te rappelle quelque chose ?) - Bref, pour dire que même ici sur une petite île bien mignonne on arrive encore a se faire la guéguerre pour une bière. Les cons... Launceston donc, pas mal ouais, continuons, on va longer la côte nord, nous on aime bien ne pas être trop loin de la mer, c'est sûrement vital. On poursuit donc par Devonport, là où le ferry venant de Melbourne arrive, et rejoignons Penguin et Burnie. C'est dans cette dernière localité que nous nous avions fait notre dernier blog, nous continuons à arpenter les rues de ces bourgades, faisons des promenades aux alentours, visitons le marché de Penguin mais on a la tête un peu ailleurs, il faut se l'avouer. Patti & Wayne vont-ils être intéressés pour nous embaucher ? Tant pis, on ne va pas attendre plus longtemps, je leur envoie un message. Réponse rapide de Patti qui nous dit que l'on peut venir dès que l'on veut, on y sera le lendemain.



- [...] - La traite vient de se termier, il est 21h et Mathieu préfère se mettre au fourneau ce soir pendant que je continue de vous conter nos péripéties. De retour à Shalimar nous sommes invités à dinner et ils nous offrent également l'hospitalité pour quelques jours, le temps que notre futur colocataire Shawn termine de ranger la maison avant notre arrivée. Dés le lendemain Wayne nous propose une journée d'observation afin de mieux comprendre le boulot qui nous attend. Première mission, nourrir les veaux! Et ce qu'il ne sait pas le Wayny comme nous aimons le surnommer, c'est que dans mon enfance les grandes vacances on les passait, avec ma tribu de cousins, (une dizaine tout de même!) dans une ferme près d'Yvetôt, plus précisément à Vergetôt, que de souvenirs qui ont resurgi ici...Enfin bref, tout ça pour dire "que moi les petits viaux, et ben ça m'connaît !" Il s'y attendait pas à celle-à le fermier tasmanien!!! Du coup cette mission me sera souvent attribué dans l'avenir. Nous prenons un peu nos marques, et déjà demain on attaque à 6h du matin. La premier traite ! C'est pas vraiment difficile à mettre "ces petits aspirateurs à lait", excusez nous, mais nous ne connaissons pas le nom en français; ici on appelle ça des "caps" mais c'est surtout un peu lourd à bout de bras à la fin des 3h. Pour nos premiers pas en tant que paysans, je crois qu'ils sont un peu indulgents avec nous, et nous n'avons pas la traite du soir à faire. Shawn, semble avoir terminé les travaux ménagers, et nous allons enfin pouvoir découvrir notre maison. La conception du ménage chez cet Australien de 23 ans n'est pas totalement assimilée dans son esprit... La maison est plutôt craouette, notre chambre embaume la pisse de chat, merci à Buddy, et Shadow. Bon hormis ça c'est une maison plutôt grande et surtout il y a un poil à bois dans la salle, une cheminée dans la cuisine, pas de voisins, un dalmatien prénommé Zeus dans le jardin et surtout une vue superbe. Un brin de propre là dedans et bientôt nous aurons l'impression d'avoir toujours vécu ici.











Deuxième grande activité de la ferme, aller chercher les vaches qui ont eu un petit, ensuite les ramener à l'étable en priorité pour qu'elles subissent un traitement spécial de part leur état. Alors que cette occupation peut sembler bien anodine, nous sommes au grand air, il nous suffirait simplement de les suivre, mais détrompez-vous certaines sont sournoises et font preuve de toutes sortes de fourberies pour nous échapper: défoncer des clôtures, partir dans un sous-bois, se mettre à courir dans le sens inverse de la marche et j'en passe!!! Alors je peux vous dire qu'on en a fait des kilomètres en courant pour essayer de les rattraper.


Les jours passent et nous sommes réglés comme du papier a musique. Notre emploi du temps s'organise de la sorte : nous ne travaillons jamais le vendredi et disposons de notre week-end toute les deux semaines. La plupart du temps nous allons à Scotsdale le vendredi, pour faire les courses, un peu d'internet à la bibliothèque et surtout nous nous sommes fait faire des cartes afin de pouvoir louer pleins de films, livres et CD. L'astuce des bibliothèques d'ici, c'est qu'elles sont toutes en relation les une aux autres ce qui permet d'avoir un très large éventail de choix, et pleins de livres et DVD en français. Astucieux n'est ce pas!Pour nos longs week-end de trois jours et bien parfois nous nous rendons à Lanceston, afin d'y retrouver un peu la civilisation et faire quelques emplettes, dernière acquisition: un pied pour l'appareil photo enfin surtout pour la caméra je crois. Et si nous n'allons pas à la grande ville c'est que nous allons visiter les alentours. Une de nos première ballade fût Ralph Falls, la découverte de forêt, de points de vues spectaculaires et une chute d'eau de plusieurs mètres sur notre parcours. La marche à pied est l'activité fétiche par excellence sur cette île, beaucoup de parcs nationaux proposes des promenades de quelques heures à plusieurs jours. Pour notre part, la seconde expédition va avoir lieu non loin de chez nous, au Mont William National Park. Sur la route nous allons nous arrêter au "petit lac Bleu", il a cette couleur particulière grâce aux particules qui viennent de la terre et se dissoudent dans l'eau. Nous attaquons le nord du parc qui est au bord de la mer. Ca nous fait du bien de respirer un peu l'air iodé, Mathieu fait le vrai petit reporter, appareil photo en main, caméra sous le bras tandis que je ramasse quelques coquillages les pieds dans l'eau afin d'étoffer ma collection. Notre ballade va s'éterniser quelques peu lorsque Mathieu va découvrir la cachette d'un wombat! C'est un animal unique à la Tasmanie au même titre que le "Tasman dévil". Le calme des environs nous permet de profiter pleinement de ce petit animal pas si farouche tout compte fait, un vrai moment de bonheur! Nous allons continuer notre promenade en voiture pour la fin de journée qui s'approche et rencontrer un grand nombre de kangourous, wallabies (plus petit!) encore quelques wombats et un "echidna" (qui s'apparente au porc-épic). Une ballade riche en découverte et qui nous confirme bien qu'il va nous falloir du temps pour explorer tout ça.De retour à la ferme, notre quotidien s'installe peu à peu. Mon beau paysan se lève désormais tous les matins à 4h et attaque la première traite à 4h45, mais avant ça il doit aller chercher les vaches à la lumière de la lune et surtout "au volant" de son quad qu'il affectionne tout particulièrement. Il faut dire que c'est pas désagréable de parcourir les champs sur cet engin... Lorsqu'il a terminé la traite, sous l'oeil vigilant de Wayny, et bien il lui reste encore tout le nettoyage de l'étable à l'aide d'une sorte de lance à incendie, qu'il semble métriser un peu mieux chaque jours. Quant à moi et bien, le privilège d'être une fille me laisse dans les bras de Morphée jusqu'à 9h. Mais, comme pour racheter ma cause, je me suis lancée dans le sport, non non pas à corps perdu...Toutefois, j'ai défini deux parcours à travers champs: Petit et grand parcours, j'enchaîne par gym-abdos pour finir par un gourmand petit déjeuner avec Mathieu souvent rentré dans l'entre-fait. Je ne vous cache pas que les débuts ont été difficiles et laborieux, mais je me suis accrochée, ai trouvé quelques variantes: plus de courses mais moins de gym et inversement, corde à sauter, emmener Zeus le dalmatien avec moi, ne pas courir quand il y a trop de vent, bref quelques subterfuges pour abréger mes souffrances.... Mais mon coach est souvent là pour me rappeler à l'ordre je vous rassure... Ensuite la journée commence réellement pour moi. Nous partons tout les deux en début d'après-midi à la recherche des veaux et au rapatriement de leur maman. Puis Mathieu va "se balader" en quad et ramène le gros troupeaux pour la traite du soir, il apporte également du grain pour les jeunes vaches, nourrit les plus jeunes au lait en poudre à l'odeur du Blédina, c'est à s'y méprendre. Encore quelques trucs par-ci par-là selon les aléas de la journée, et il peux enfin rentrer à la maison il est 18h, je le retrouverais pour le dinner vers 20h30. D'ailleurs en ce qui concerne nos repas, nous sommes devenus de vrais gastronomes et élaborons de plus en plus de recettes pour la plupart succulentes! La routine a du bon parfois et puis surtout on s'accommode vite d'un peu de confort. Je pense que désormais vous visualisez un peu mieux notre quotidien. Encore quelques jours de travail et nous serons en vacances prolongées... Pour la suite des aventures et bien nous avons quelques pistes mais rien n'est encore confirmé et puis il faut bien un peu de suspense dans cette histoire.... Mais rassurez-vous nous ne rentrons pas tout de suite !!! Nous vous embrassons tous très fort, comme à chaque fois et bien prenez le temps de nous laisser un commentaire vous savez qu'ont les apprécie tout particulièrement.
Prenez soin de vous...

A très bientôt M&M